
Au programme du Naadam, 3 grandes activités :
- la course hippique
- la lutte
et - le tir à l’arc
La population durant ces jours de fêtes, met les habits de fêtes traditionnels : le « del » porté par les hommes et les femmes.
La course hippique
Dans ce pays où le cheval est roi, maitriser sa monture est essentiel. La course est pratiquée par de jeunes garçons et filles agés de 6 à 12 ans, habillés de leurs habits de fêtes, et entrainés à monter leur cheval. Au départ le jour venu, près de 200 chevaux et cavaliers vont partir et courir en fonction de l’age de l’animal :
15 km pour les chevaux de 2 ans
35 km pour les chevaux adultes Les 5 premiers enfants auront le bonheur de gouter au lait de jument cérémoniel. Des litanies encenseront le cheval, le jockey, l’entraineur et leur région.
La lutte
Jeu très populaire auquel est associée une devise, celle des armées de Gengis Khan : « plus par la ruse que par la force », elle est pratiquée par des hommes de tous ages, de poids et sans limitation de temps. Les concurrents effectuent d’abord une danse rituelle mimant l’aigle, puis il remet son chapeau à son entraineur, et commence la lutte où l’objectif est de faire toucher terre à son adversaire : du genou, de la tête, ou du coude au sol. Après le combat, de nouveau la danse rituelle, et la remise du chapeau, le vainqueur est déclaré « Aurak » ou invincible.
Le tir à l’arc
Femmes et hommes peuvent y participer. La cible est à 60 mètres pour les dames et à 75 mètres pour les hommes. Elle est constituée de petits anneaux de cuir de la taille d’un poing disposés au sol. Les juges surveillent et si la cible est atteinte, c’est un véritable concert pour le (la) gagnant(e). C’est un rappel de l’excellence des archers de l’armée mongole qui lui ont permis de dominer la moitié du monde civilisé.
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